Faut-il vraiment choisir ?
Sur certains événements tels que les allocutions présidentielles, plusieurs modes d’accessibilité sont utilisés : la vélotypie ainsi que l’interprétation en langue des signes française (LSF). Ce sont deux moyens complémentaires pour permettre l’accessibilité aux personnes sourdes et malentendantes.
Allocution présidentielle pendant la Covid (mars 2020) (prestation de sous-titrage par vélotypie réalisée par Voxa Direct)
Conseil municipal de Nice (décembre 2020) (prestation de sous-titrage vélotypie réalisée par Voxa Direct)
L’interprétation en langue des signes d’un événement permet de le rendre accessible aux personnes parlant et comprenant la langue des signes, qui est souvent leur langue maternelle, apprise dès le plus jeune âge. Elles représentent 20% de la population sourde et malentendante.
Sur les 8 millions de personnes sourdes dénombrées en France, 80% sont malentendants, qui sont devenus sourds au cours de leur vie (accident, exposition aux bruits, prise de médicaments, etc.). Etant oralistes dès leur plus jeune âge et ne pratiquant pas toujours la langue des signes, le sous-titrage reste leur seul moyen d’accès à l’information.
« Il est important de rendre accessibles les événements. Sans accessibilité, les personnes sourdes et malentendantes ne peuvent pas y participer et suivre comme tout le monde.
C’est pourquoi il est nécessaire de mettre en place l’accessibilité totale :
- le sous-titrage en temps réel
- l’interprétariat en langue des signes
Pour répondre aux besoins de l’ensemble de la population sourde et malentendante, il faut toujours les deux. »
« Il faut savoir que ce n’est pas parce qu’on est une personne sourde ou malentendante qu’on connaît forcément la langue des signes.
On estime entre 100 000 et 300 000 personnes sourdes qui s’expriment en langue des signes sur les 7 millions de personnes sourdes et malentendantes.
Si vous souhaitez apprendre la langue des signes, sachez que, comme toute langue, il faut des années pour bien la maîtriser. »

